Qu'est-ce que chute de robespierre ?

La chute de Maximilien de Robespierre, également connue sous le nom de la Terreur thermidorienne, a marqué la fin de la période la plus sanglante de la Révolution française, connue sous le nom de la Terreur. Robespierre était un homme politique influent et un des principaux leaders du Comité de salut public, un organe gouvernemental mis en place pendant la Révolution pour protéger la République des menaces intérieures et extérieures.

La chute de Robespierre s'est produite le 9 thermidor de l'an II (27 juillet 1794) lors de la Convention nationale, l'assemblée législative de la nation. À cette époque, la Terreur était déjà fortement critiquée par une partie de la population et une grande partie des politiciens. Lors de cette journée fatidique, une coalition d'opposants à Robespierre s'est formée, menée par des membres de différents groupes politiques tels que les indulgents (favorables à l'arrêt des exécutions de masse) et les thermidoriens (favorables à une réduction du pouvoir du Comité de salut public).

Lors de la séance de la Convention nationale, Robespierre a prononcé un discours accusant certains membres de la Convention d'être des ennemis de la Révolution. Cependant, son discours n'a pas convaincu la majorité des députés qui ont décidé de l'arrêter, ainsi que son frère Augustin et d'autres membres du Comité de salut public. Robespierre fut conduit en prison avec ses partisans.

Pendant la nuit, ses partisans tentèrent d'organiser une insurrection pour le faire libérer, mais leurs efforts furent contrecarrés. Le lendemain matin, Robespierre et ses partisans furent exécutés par guillotine, mettant ainsi fin à la Terreur.

La chute de Robespierre a marqué le début d'une période connue sous le nom de Thermidor, caractérisée par la fin de la Terreur et une réaction contre les excès de la Révolution. Les politiques réactionnaires ont émergé avec le désir de ramener la stabilité et de rétablir certains privilèges. Cependant, la chute de Robespierre a également contribué à la consolidation de la République française en tant qu'État-nation moderne, car elle a permis la mise en place d'un gouvernement plus modéré et a éloigné la France de la période la plus radicale de la Révolution.